Il faut qu'on se parle...

Les ami.e.s, il faut qu’on se parle. J’ai découvert incrédule que nous avons eu entre 1 et 88 rendez-vous, pour ceux qui me suivent depuis le lancement de cette infolettre.

Au maximum, 88 mots bizarres et stimulants, 88 occasions de se la péter en famille ou entre collègues. 88 cartons rouges pour s’énerver ensemble, 88 initiatives réjouissantes pour se convaincre que plein de gens avancent et 88 inspirations pour comprendre.

J’ai aimé partagé tout ça avec vous, vous voir réagir et me glisser des petits mots, comme au collège ! J’ai aimé trouver pour vous, découvrir des pépites, sourire intérieurement, me jeter sur le clavier, les polir un peu et vous les donner. J’ai aimé vous voir arriver de je-ne-sais-où, régulièrement et j’ai rougis de plaisir à l’évocation de cette infolettre au détour d’une rencontre en vrai avec certaine.s.

J’espère que vous garderez en mémoire quelques unes de ces petites résonances et qu’elles se transformeront en connaissances, puis en actions sur le monde.

Comme dans les relations amoureuses, je ne sais pas encore quand je reviendrai. J’ai besoin d’une pause.

Trop de gens dans ce pays sont partagés entre populisme d'extrême droite climato-sceptique versus soin du vivant & redistributions. Pour moi c’est évident.

Les plus attentives et attentifs d’entre vous auront noté que le sujet des transitions m’a obsédé cette année. L’excellent cycle de formation à l’INSET de Dunkerque m’a outillé sur l’urgence de passer à l’action. J’y ai croisé des âmes brillantes, des amoureux de l’action publique, des gens utiles au vivre ensemble.

Mes explorations passées des bibliothèques, du numérique libre, des communs, de la conception publique et des intelligences collectives vont m’aider à conjuguer expériences d’intérêt général et transitions.

J’ai décidé d’agir pour maintenir l’habitabilité du monde. Je rejoins à partir de la rentrée la ville de Lille sur le poste de “Responsable pratiques durables”. J’en suis ravi !

Rassurez-vous, je continuerai à partager avec vous mais laissez moi un peu de temps.

A très bientôt, ne partez pas les ami.e.s, j’aime l’idée de vous savoir à portée de clics, à portée de liens.